L’annonce soudaine du Ministre de l’Education nationale, de la Jeunesse et des Sports jeudi soir, le 5 novembre, de l’introduction d’une part importante d’enseignement à distance dans les lycées, afin de faire face à « l’aggravation du contexte épidémique », nous a conduit à définir une nouvelle organisation des cours. Celle-ci entrera en vigueur, comme vous le savez, dès lundi, le 9 novembre.
Pour protéger les élèves, les étudiants et tous les personnels des lycées exposés à des risques sanitaires « potentiellement plus importants », a-t-il écrit, cette mesure de protection est devenue absolument nécessaire.
Le dispositif a été assorti de l’établissement pour chaque lycée d’un « plan de continuité pédagogique » qui doit garantir « au moins 50% d’enseignement en présentiel pour chaque élève ». Comme lors de l’allocution présidentielle il y a une dizaine de jours, il s’agit d’établir un équilibre, cette fois entre la sécurité sanitaire, d’un côté, et, de l’autre, ce qu’il serait possible d’appeler « la sécurité pédagogique », pour limiter le plus possible tous les effets néfastes d’un confinement total.
Ce point d’équilibre n’est pas facile à établir et appelle un temps de concertation des équipes enseignantes.
Aussi, tous les cours du lundi 9 novembre après-midi, à partir de 13h, sont supprimés pour permettre les échanges avec les professeurs et l’ensemble des personnels de notre lycée.